
Une bonne nuit de sommeil, un petit déjeuner face au lac puis nous partons nous promener avant de rejoindre le petit port, cela se révèle plus sportif ce que nous pensions mais nous arrivons tout de même à temps au débarcadère. Assis face au lac sous le soleil Quechua, nous mangeons un petit morceau quand enfin nous entendons le ronflement du bateau. J´essaye de voir Ivan sur le pont du bateau, il est là. Séquence émotion. Quelques photos du héros et enfin nous pouvons nous embrasser comme deux amis qui ne sont pas vu depuis longtemps et qui se retrouvent à l´autre bout du monde connu. Ivan et Anne-Cécile sont enchantés de nous revoir jusqu´à ce que nous arrivions à l´escalier inca que nous allons devoir emprunter jusqu´à l´hôtel. Heureusement que l´amitié ne s´arrête pas aux contingences topographiques, et sans rancune il paye sa tournée arrivés à l´hôtel. Je ne sais pas trop ce qui nous est arrivé ce soir de retrouvailles, l´altitude, l´émotion mais à 21 heures nous sommes tous sous nos couvertures.
Dès le lendemain, remis de nos émotions, munis de nos sacs à dos, nous partons le cœur alerte direction le nord de l´île pour rejoindre quelques ruines laissées par nos amis précolombiens. Une nouvelle fois la topographie de l´île nous surprend. Nous faisons un détour par une petite crique qui ralonge un peu le parcours mais ça valait le coup et Stan en profite pour se baigner dans les eaux glacées du lac. Nous n´arriverons sur le site qu´aux env
irons de 16 heures et affamés, victimes d´une dame qui vendait beaucoup trop cher ses victuailles, nous avons préféré jeuner et nous contenter de quelques biscuits que Laetitia avait dans son sac plutôt que d´encourager cette doudou à voler le touriste affamé et peu prévoyant. Nous prenons tout de même un peu de temps pour visiter le site, pour nous asseoir sur un banc face à l´immensité du lac, de la berge 100 mètres en contre bas monte la douce mélodie d´une flûte. L´histoire où la légende raconte que les premiers incas seraient originaires de l´île.

Comme il était à prévoir nous nous perdons sur le chemin de retour, ce qui nous permet d´admirer le coucher de soleil de la crête de l´île et de voir le soleil illuminer la Cordillère Real et ses neiges éternelles. Deux heures après la tombée de la nuit frigorifiés et le ventre criant famine, enfin nous arrivons. Nous trouvons une auberge avec un four à pizza qui chauffe toute la salle principale. Jamais je n´aurais mangé une pizza aussi bonne.
D´Isla del Sol, nous repartons tous ensemble à Copacabana et d´où nous prenons la direction de l´île d´Anapia, une île beaucoup moins touristique qui se trouve du côté péruvien sur le petit lac Titicaca. La frontière franchie nous prenons un taxi qui nous dépose 30 kilomètres plus loin sur un port de plage où trois barques sont échouées. Une dame qui vient d´arriver avec son bateau nous informe que quelqu´un devrait peut-être repartir pour Anapia dans l´après-midi. Assis sur nos sacs nous attendons, espérant que ce que nous a dit la dame soit vrai. Une heure plus tard, un vieux bonhomme arrive et nous demande d´embarquer nos affaires sur sa barque plus à moteur qu´à voile. A bord une femme, deux gamins et le marin d´eau douce. Trois bonnes heures plus tard, nous sommes sur la place du village. Sur l´île il n´y a pas d´hôtel et ce sont les habitants qui hébergent les rares touristes de passage. Nous prenons contact avec Francisco, qui nous trouve deux familles pour nous loger. Nous pensions être ensemble, dommage. Notre famille
est un peu étrange, le chef de famille est le directeur de l´école et a nommé son chien Hitler, dit-il parce que le nom est connu de tous… malaise immédiat. Heureusement la famille d´Ivan est beaucoup plus sympathique et nous organisera un pique-nique le lendemain sur une petite île située juste en face et où les gens d´Anapia vont pour cultiver leurs champs et s´occuper de leurs vigognes. C´est un animal proche du Lama mais beaucoup plus élégant et qui possède au niveau du poitrail deux touffes de poils qui sont récoltées tous les deux ans. On en fait la laine la plus recherchée et la plus chère du monde. Anapia est un île très sympathique bien que ses habitants soient un peu étranges. Un soir, en train de boire des coups dans l´arrière cour d´une petite épicerie, assis sur des caisses de bières et discutant avec les gens de l´île… la conversation n´avait de cesse de revenir sur Poutine et Sarkozy. Entre ça et notre famille qui appelle son chien Hitler, sans parler du flic du village qui se met à nous parler de cocaïne et qui s´éclipse cinq minutes et revient plus en forme que jamais, nous nous interrogeons sur la santé mentale de ce peuple insulaire. De plus les îles d´agriculteurs à tendance narco-fasciste c´est sympa, mais bon deux jours de ce régi
me totalitaire sont bien suffisants. Nous reprenons la barque et trois heures plus tard nous sommes sur le continent direction Puno, grosse ville sur la côte ouest du lac. Le soir nous sommes au restaurant pour fêter le départ d´Ivan et d´Anne-Cécile le lendemain. Nous choisissons pour l´événement un bar chic, cher et touristique. Nous y entrons à six heures et en ressortons cinq heures plus tard, repus et enivrés par l´alcool et l´altitude. En dehors de nous il n´y aura eu qu´un autre client dans le restaurant qui a eu le courage de commander un cuy, le plat national. C´est un cochon d´Inde, met très prisé des andins et qui est servi entier, avec la tête donc…

D´Isla del Sol, nous repartons tous ensemble à Copacabana et d´où nous prenons la direction de l´île d´Anapia, une île beaucoup moins touristique qui se trouve du côté péruvien sur le petit lac Titicaca. La frontière franchie nous prenons un taxi qui nous dépose 30 kilomètres plus loin sur un port de plage où trois barques sont échouées. Une dame qui vient d´arriver avec son bateau nous informe que quelqu´un devrait peut-être repartir pour Anapia dans l´après-midi. Assis sur nos sacs nous attendons, espérant que ce que nous a dit la dame soit vrai. Une heure plus tard, un vieux bonhomme arrive et nous demande d´embarquer nos affaires sur sa barque plus à moteur qu´à voile. A bord une femme, deux gamins et le marin d´eau douce. Trois bonnes heures plus tard, nous sommes sur la place du village. Sur l´île il n´y a pas d´hôtel et ce sont les habitants qui hébergent les rares touristes de passage. Nous prenons contact avec Francisco, qui nous trouve deux familles pour nous loger. Nous pensions être ensemble, dommage. Notre famille


Le lendemain nous faisons nos

Nous décidons de rester encore deux jours à Puno. Nous glanons quelques infos sur des coopératives de café, mais nous ne trouvons pas d´endroit à visiter de façon aisée dans la région ; nous récupérons tout de même quelques adresses, notamment à La Merced qui est un haut lieu du café péruvien. Faute de pouvoir assouvir notre soif de café, nous faisons du tourisme. Nous nous rendons sur les îles flottantes qui se trouvent aux larges de Puno. Ce sont des îles confectionnées avec plusieurs couches de roseaux complétées au fur et à mesure. Elles sont arrimées pour éviter que le vent ne les déplacent et peuvent faire


Laetitia et Stan
Salut vous deux!>ça doit faire du bien de voir des têtes connues…>Moi j’ai hte de revoir les votres.>Ici ça pousse normalement.>bises.
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