J+18 à 20 / De Djibouti à l’Ethiopie

Il n’était pas prévu que l’étape à Djibouti dure longtemps, le temps d’obtenir notre visa éthiopien et de se renseigner sur les départs de trains pour l’Éthiopie. Et bien tant mieux parce que la vie à Djibouti est très chère, en tout cas par rapport au Yemen et surtout par rapport à notre budget quotidien qui explose littéralement. Il va nous falloir nous faire attention pendant au moins un mois pour rattraper ça. Heureusement, il semblerait que la vie en Éthiopie soit bien meilleur marché. Il n’y a pas grand chose à voir ou à faire à Djibouti, si ce n’est déambuler dans les rues, aux heures les moins chaudes de préférence, et s’imprégner de l’agitation de la ville, de ses marchés et de ce début d’ambiance africaine.
Un train part cette nuit à 4h pour Dire Dawa qui sera notre première étape avant Addis Abeba la capitale. La ligne Djibouti-Addis Abeba a été construite début 1900 par des ingénieurs français. Elle est toujours en service et quand on voit l’état du train on se demande comment… Il nous faudra au moins 10 heures, qu’ils disent, pour faire un peu plus de 300 km, de la rigolade, maintenant on est rodés ! Nous avons passé une bonne partie de la journée à mettre le blog à jour, à répondre à nos mails et à en écrire pour vous donner des nouvelles. Le blog risque d’être en stand-by jusqu’à ce que nous arrivions à Addis Abeba dans une semaine, dix jours, il semblerait que les cyber cafés ne courent pas l’Éthiopie. Nous espérons que nous aurons beaucoup de commentaires que nous prenons un très grand plaisir à lire. D’ailleurs, maintenant tout le monde peut en laisser, nous avons débloqué l’option qui obligeait à s’inscrire. Alors, lâchez-vous !

Laetitia et Stan

12 réflexions au sujet de « J+18 à 20 / De Djibouti à l’Ethiopie »

  1. dernier couché...

    Une seule question pour tous ceux qui restent : Mais qu’est-ce qu’on fout encore à Paris ?! Quant à vous deux, un bonjour de ma part à Rastafari ; ainsi qu’au visionnaire-armurier (Quelle âme, Arthur, est sans défaut ?) ; il semblerait qu’il ait laissé sa jambe sur l’une des routes où vous mettez le pieds ; continuez donc de préferer le café aux semi-automatiques ; c’est moins lourd, plus sûr et plus sympathique. A bientôt. SebPS : Une patte de Poète, ça porte bonheur ?

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  2. Laetitia Natali & Stanislas Marçais

    Alors mon Seb, pas encore couché? Tu ne nous laisses même pas le temps de finir notre blog que déjà tu balances des commentaires, cool.En parlant d’Arthur, une place porte son nom à Djibouti, côté poème elle vaut son pesant d’or, car c’est une énorme place dédié au marché et sans aucun doute aux traffics en tous genres, elle fourmille de monde de jour comme de nuit, tout cela dominé par une grande mosquée. Donc c’est un bel hommage à notre poète-contrebandier!

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  3. Anonyme

    Bouhouhou…que ne suis je moi-mêmecourbé sur les routesle visage blêmeaux portes de Djibout’Ici à Parisoù rien n’a bougésauf cette jalousiede vous savoir… bronzé ?Gros gros gros bisousclem…

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  4. Anonyme

    Une bonne plume et l’œil grand ouvert… votre blog est un régal !Mais il suscite aussi à chaque lecture envie et tristesse… Mais oui ! Qu’est ce qu’on fout à Paris ?! Allez, continuez à nous faire rêver, les fils du Vent… 🙂 Et prenez soin de vous !BizzzzFrédo

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  5. Anonyme

    Hello,Je scrute votre arrivée en Ethiopie… Après cette traversée épique ! Et dites-moi vite si vous avez pris contact avec Nardos ? BisousPS : La route est si longue qu’elle ne dure qu’une seconde.. Fabienne

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  6. Matea et family

    chère laeti et cher Stance n’est pas un commentaire mais un bisou de toute la famille qui suit le voyage de « tata leati » et de Stan.Alors à bientôt : Thierry, matea et les coins coins

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  7. gael

    Merci pour ce vent avanturesque et libertaire! La moto yéménite est encore plus belle que la mienne et le boutre (en tout cas je crois que c’est masculin) plus … incroyable que le bateau qui nous emmena naguère à Anjouan.Bonne route et à bientôt de vos nouvelles…Bisesgaël & family

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  8. Anonyme

    vous ne pouviez mieux démarrer votre périple qu’en mêlant vos pas à ceux de « l’homme aux semelles de vent »,mais heureusement que pour vous l’ objectif est la route du café ! votre prochain déplacement ne pourrait-il pas être à dos de chameau,cela susciterait tranquille méditation et serait + écologique. Je vois que Clem, franchissant les obstacles pour quitter Paris, a des envolées poètiques pour vous rejoindre, ah! que de ressources a l’esprit! Edith

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  9. Anonyme

    Quel plaisir de lire vos aventures, mieux qu’un roman ou une BD 🙂J’attends la suite avec impatiente !Sara se joint à moi pour vous faire à tous les deux plein de bises.May the rock be with you !RicoPS: Stan, je n’ai pas réussi à me connecter à BA avec ton compte, le pass à du etre changé la derniere fois et je ne l’ai pas retrouvé.Si tu as 2 min pour me l’envoyé…

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  10. leclubdes 4

    Du rêve, de l’aventure, des routes, des hommes, … la vraie vie quoi ! léo et maureen rêvent de repartir sur les routes pour vous retrouver et « refaire un p’tit tour, et nous, …. on ferait bien la même chose !bisous mue et phil

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  11. Anonyme

    Dites donc c’est vachement long dix jours ! Je crois que vous nous manquez… « Les petites chroniques » du bout du monde se font attendre; sinon ici il fera bientôt temps à ne plus s’entraîner dans les bois et ouaich on attend une salle! Bon à très vite PS : d’après un lecteur discret (aux cheveux longs) que je ne nommerai pas, ma phrase citadine était « Kitsch », pourtant elle a la couleur du Métro. Bécots Fabie

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